Cartagena y las islas del Rosario

Nous arrivons à Carthagène pour attendre la venue d’Enzo. Beaucoup de personnes nous avaient déconseillé cette ville pour son hyperactivité touristique, ses abus policiers et ses sollicitations oppressantes et quelques fois belliqueuses. Nous rassemblons les énergies positives accumulées précédemment pour tenter de conjurer les propos entendus jusqu’ici et être neutre dans la découverte de cette ville.

Carthagène est une ville côtière de plus d’un million d’habitants. Ce fut pendant longtemps un grand port stratégique pour la ruée vers l’or et le premier port négrier d’Amérique du Sud, ce qui explique le grand métissage que nous trouverons dans cette ville.

Le centre historique de la ville est magnifique : des maisons coloniales aux balcons spacieux et fleuris, des petits parcs intimistes, des rues colorées et vivantes et des remparts qui ceinturent le centre et offrent une vue superbe sur ce que les locaux nomment Cartagena-Miami : une vue sur les buildings bordant les plages caraïbéennes et témoignant de la richesse de la ville.

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Retour à Taganga

Après notre pause à la Casa Mediterranea, nous nous relançons à la découverte de ce fabuleux et si diversifié pays.

Goyo, notre ami de la finca Cinduli, vient nous chercher en taxi pour rejoindre à nouveau Taganga. Il nous explique vouloir rester à Santa Marta et chercher du boulot. Il s’est renseigné pour être chauffeur de taxi mais il n’a pas les moyens pour se payer la licence qui coûte 100 euros plus les charges de location journalière de taxi à 15 euros. Nous apprendrons finalement qu’il retournera dans son pays, le Vénézuela, où la situation est pourtant catastrophique.

Nous arrivons ensemble à Taganga et nous avons le plaisir de retrouver Lili, Ruben et Geronimo pour une journée détente à la plage. Nous prenons un smoothie banane-Oréo dans un des nombreux kiosques à poissons du village et nous allons à Playa Blanca, notre plage aux milles aventures. C’est la deuxième fois que Ruben se baigne dans la mer et nous assistons, heureux, à ce moment sacré. En effet les Kogis, normalement, ne s’immergent pas dans la mer, considérée comme déesse sacrée à l’origine de toute chose. Une façon symbolique de signifier que nous ne re-rentrons pas dans le lieu d’où on vient.

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Feliz Navidad en Taganga

Arrivée à Santa Marta en début de journée, les paysages nous rappellent fortement notre arrivée à Saint Denis de La Réunion. Un aéroport proche de l’océan, qui nous donne l’impression d’atterrir sur l’eau, une architecture propre aux villes du sud, une chaleur assez suffocante. Cela nous rappelle aussi à quel point notre première destination est loin de nous. Plus de trois mois de voyage et des souvenirs qui bousculent les précédents. C’est vertigineux et nous sommes heureux de prendre du temps pour écrire ces aventures afin de les distiller et les métaboliser dans nos corps et nos esprits.

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Nous sommes finalement arrivés à nous extirper des folies nocturnes de la capitale pour rejoindre Medellin, ville du printemps éternel. La route est assez incroyable et nous permet de commencer enfin à découvrir la richesse environnementale de la Colombie : des montagnes, des forêts luxuriantes, des oiseaux incroyables, un coucher de soleil fabuleux près d’un village d’exploitants de mangues, une vue imprenable sur Medellin by night… Et tout ça en 450km et 12h de bus, plus confortable qu’un avion et pour seulement 20 euros.

Nous nous installons dans le quartier paisible et résidentiel de Laureles où se trouve à quelques pas la Carrera 70, connue pour son activité nocturne, ses nombreux restaurants et sa proximité avec le centre-ville. L’occasion pour nous de découvrir plus en profondeur le fonctionnement de la ville et son histoire politique.

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« Aller jusqu’au bout ce n’est pas seulement résister, mais aussi se laisser aller. » Albert Camus

Nous quittons Puerto Musahualli le matin du 2 décembre pour rejoindre notre troisième destination : La Colombie.

Même si nous cherchons à favoriser le fait de voyager à vitesse humaine dans nos déplacements, le Covid nous oblige à prendre des avions pour changer de pays en raison de la fermeture des frontières terrestres. C’est dommage de ne pas pouvoir pérégriner en bus le long de la Panaméricaine mais il faut reconnaitre que le fait de quitter l’Amazonie équatorienne le matin et se retrouver le soir dans la capitale colombienne est assez hallucinant en termes de transition.

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