Cristel : « Aussi loin que je me souvienne, Le Voyage m’a toujours appelé. Cette idée, abstraite, s’est petit à petit transformée en un besoin pressant. Besoin d’avoir une nouvelle façon d’appréhender le temps qui passe, plus calme, plus « naturelle ». Besoin de rencontrer l’autre sans intérêt et sans jeu. Besoin d’avoir le souffle coupé face à des paysages que je ne saurai même pas situer sur une carte. J’ai alors tenté tant bien que mal d’intégrer ce type d’expériences dans mon quotidien. Mais je savais que ça ne suffirait pas ! J’ai commencé par me trouver des excuses pour repousser Le Voyage « pas assez de temps », « pas assez d’argent » … mais pour fuir les regrets et l’amertume des vieux jours, je me suis dit « Partons ! ». »

Anthony : « Après plusieurs thématiques de voyages vécues (sans argent, voyage d’étude, voyage professionnel, voyage familial, voyage d’aventure…), le souhait qui est naît en moi il y a deux ans est de partir pour partir, le cœur léger, sans attente, sans date de retour, sans thématique visée, seulement avec le plaisir de ne plus rien maîtriser pour mieux se laisser prendre et défaire par le voyage et ses ouvertures. Car nous nous projetons assez dans nos vies professionnelles, personnelles, je souhaite m’accorder le loisir et le luxe de prendre un chemin perpendiculaire à la vie tracée pour nous par nos sociétés. Quel sera-t-il ? Je ne veux pas le savoir et je le découvrirai en chemin. Car la règle du voyage est la lenteur et l’égarement, je veux partir me paumer lentement là où la vie me mènera, sans crainte et sans attente. »