Afin de changer de continent et de nous envoler pour l’Equateur, nous devons rejoindre la métropole et passer par Madrid. Nous avons donc retrouvé un Paris agité par l’anxiété générale. Où la misère humaine se croise à tous les coins de rue, la ville nous a semblé plus agressive que lorsque nous l’avions laissé. Est-ce une illusion créée par le contraste avec un voyage doux et apaisant sur une île ? Ou est-ce Paris, porte-parole d’une France qui va mal ? Alors que le couvre-feu est de mise chez les parisiens, nous enfreignons les lois pour s’accorder un peu de réconfort et de rhum « cahuète » chez Alissandre et Jean.
Aussitôt avoir quitté la Fontaine Aromatique, nous retrouvons Charly et Manon, qui redescendent du Piton des Neiges, à Etang-Salé. Nous marchons dans le sable noir à la recherche du lieu idéal pour poser les tentes. Les vagues sont belles à la lumière du soleil couchant, se fondant dans une fine brume. Ineffables. Nous montons le campement sous les derniers rayons du soleil avant de retourner en ville, refaire le monde autour d’un verre et de sandwich aux bouchons. La traversée nocturne de la plage nous amuse avec la rencontre d’innombrables crabes sortant du sable pour rejoindre l’eau. Charly et Manon nous livrent tous leurs conseils et recommandations pour l’ascension du Piton des Neiges que nous attaquerons le lendemain-même. Le moment est doux, comme toujours avec eux, sous les étoiles filantes.
Aussi loin que je me souvienne, la vente, le commerce est pour moi le prolongement d’une relation humaine établie préalablement.
En effet, ce métier est avant tout un métier de contact, de partage, d’échange. Sans la passion de l’autre, de l’altérité, il n’existe pas de relation client. Seulement du placement de produit.
Retrouvez ici les photos de Polo, notre fidèle compagnon de route avec lequel on sera amené à rencontrer les Alliances Française et les Instituts Français pour promouvoir Orthodidacte et permettre une meilleure maitrise du français aux allophones des quatre coins du monde.