Ce samedi-là, nous déambulons dans les rues de Santa Cruz de la Sierra animés par l’énergie procurée par l’arrivée dans un nouveau pays mais aussi quelque peu interrogateurs. La ville la plus peuplée de Bolivie, avec ses 2,3 millions d’habitants, semble avoir été désertée, les commerces abandonnés et seules les voies principales sont bitumées. On nous explique que depuis le COVID-19, les commerçants qui n’ont pas mis la clé sous la porte se sont résous à limiter leurs jours d’ouverture. Nous profitons de cette journée pour réaliser les quelques courses que nous avons à faire car le lendemain, en raison des élections des gouverneurs du pays, il sera formellement interdit aux habitants de circuler dans les rues, si ce n’est pour aller voter.
Nous restons un moment posés sur la place centrale, où les locaux se retrouvent en famille ou entre amis dans un calme auquel nous n’étions plus habitués. Pas de musique qui sort d’enceintes disproportionnées, pas de racoleurs ou de vendeurs surexcités. Les adultes discutent pendant que les enfants rient doucement un ballon dans une main, une glace dans l’autre. De quoi savourer le chant des perruches et autres oiseaux exotiques qui ont élu domicile dans le parc.
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